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Publié le 21 Octobre 2023

« Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu, il le créa. »

Genèse 1 : 27
 
Par son œuvre de Création, Dieu donne la vie. Par amour, il fait vivre l’homme et nourrit pour lui un projet de vie. La Création ouvre une histoire d’Alliance avec une humanité libre et responsable de ses engagements.

Au commencement dans le Royaume de Dieu, tous étaient un et faisaient la volonté de Dieu. Mais le mal et la convoitise ont emmené une division entre Dieu et les hommes. Une sentence a été alors prononcée contre le diable et ses agents. Mais l’amour divin étant indescriptible, Dieu a mis en place une alliance afin que l’humanité puisse échapper à cette sentence à la fin des temps. Il revient donc à chacun d’entrer dans cette alliance avec Dieu pour espérer vivre éternellement auprès de Lui.

Cette année, nous guiderons notre prière en réfléchissant à la manière avec laquelle nous devons entretenir l’alliance avec Dieu.

Elle a d’abord été donnée à Abraham.

Puis au peuple d’Israël par l’intermédiaire de Moïse.

La nouvelle alliance est annoncée par le prophète Jérémie et Jésus l’a célébré au jour de la Cène, veille de sa mort.
 
Alliance : Nom donné, dans la Bible, à des contrats, à des promesses ou accords passés en forme rituelle et solennelle entre Dieu et les Hommes, entre Dieu et son peuple, entre plusieurs individus. Ces alliances sont sanctionnées par un serment.

Elle était, à l'origine, un instrument politique servant à maintenir un ordre politique ou social, et on trouve ses traces dès la préhistoire. C'est à l'âge du bronze final qu'elle a pris la forme de traités entre nations (par exemple, l'alliance conclue dans le Proche-Orient antique entre l'Empire hittite et ses États vassaux).

 

Guillaume  HEYMAN, Chef de Troupe

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Publié le 4 Janvier 2023

L'Appel du Hoggar n°11 est disponible !

Le scoutisme se voulant accessible à tous, sachez que la 11ème édition du fameux journal de la TCF : "L'Appel du Hoggar" est désormais accessible dans sa rubrique. Vous y retrouverez aussi les éditions précédentes.

Il a été remis à la Troupe le dimanche 11 décembre, au terme d'un mythique week-end vélo.

Bonne lecture à tous !

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Publié le 15 Octobre 2020

Témoignage de François-Xavier Jouly receuilli par Xavier de Barmon (5e du Lynx)

Pour mon raid de seconde classe avec Antoine, nous devions suivre la voie ferrée sortant d’Arras vers Dainville. Après quelques kilomètres, nous avons rencontré une pédale d’appel (ce n’est pas plus tard que nous avons appris le nom).c’est la petite pédale qui signale que le train arrive pour abaisser la barrière du passage à niveau. Nous avons donc appuyé dessus. Et quelques centaines de mètres plus loin, nous avons pu voir que le système fonctionnait bien : les voitures stationnaient dans l’attente du passage d’un train. Nous avons bien rigolé et poursuivi notre chemin.

Puis après environ une demi-heure, nous étions toujours sur la voie ferrée qui surplombait la plaine, nous avons vu deux hommes grimper sur le talus et attendre sur les rails. Arrivés à leur hauteur, nous ne nous sommes pas méfiés, et là ils ont dit avec l’accent de Marseille : « Police ferroviaire ! Vous savez ce qu’est une pédale d’appel? » On a répondu que non mais on avait une vague idée. Ils nous ont fait descendre du talus. Antoine tentait à grande peine de cacher le couteau de 30 cm qu’il avait à la ceinture. L’un d’eux est resté avec nous tandis que l’autre est allé chercher les gendarmes.

Au loin nous apercevions nos CP qui arrivaient. Ils se sont approchés pour avoir quelques infos mais le policier les a envoyé paitre. Quelque minutes plus tard, nous avons vu arriver la fourgonnette de gendarmerie, et derrière le monospace de la chef de groupe avec dedans le nouveau CT !

Heureusement notre passage en gendarmerie fut court et nous avons terminé notre raid comme prévu.

Antoine Pavy (Brocard) et François-Xavier Jouly ( Dalmatien)Antoine Pavy (Brocard) et François-Xavier Jouly ( Dalmatien)

Antoine Pavy (Brocard) et François-Xavier Jouly ( Dalmatien)

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Publié le 19 Février 2020

C'était il y a un an, à un camp SUF de Pâques comme les autres...

 

Notre glorieuse Troupe Charles de Foucault campait donc au château de Brias.

 

Après les installations et quelques activités, pendant une nuit agitée, les chefs vikings réveillèrent les patrouilles des Ours et des Marmottes pour partir à l'affront des patrouilles ennemis : les Écureuils et les Castors. Nous commençâmes la première épreuve : le but était simple: s'approcher d'une hutte abandonnée sans se faire repérer par de terribles ennemis et retenir un code.

 

Une fois le code déchiffré, nous marchâmes à côté d'une dangereuse allée surveillée par des chars vikings et nous nous endormîmes épuisés dans une pâture avec de confortables bouses de vache.

 

Nous nous réveillâmes à l'aube, c'est-à-dire à dix heures et nous commençâmes à avoir faim, faute de provisions. Nous attendîmes le convoi viking qui n’arriva qu’à treize heures, et heureusement, car nous commencions à être tiraillés par la faim.

 

Nous prîmes donc le petit-déjeuner à treize heures mais nous n'en étions pas quittes avec le repas de midi. Vers seize heures, après nous nous être battus contre l'adversaire dans une prise de fortin et subis les moqueries adverses, le fameux goûter était distribué par Ragnar Lothbrock le terrible : trois kilos de viennoiseries.

 

Comme celui-ci ne satisfaisait toujours pas nos gosiers (il en fallait plus pour caler le CP de l'Ours et de la Marmotte avec le reste de la patrouille), nous nous rappelâmes que nous étions en temps de guerre et que le goûter de l'ennemi était à cinq mètres, nous sautâmes sur l'occasion et prîmes la collation adverse avec le cul-de-pat' en otage qui devait la ramener à son équipe. Nous nous terrâmes au fond des bois pour déguster notre double goûter en nous rappelant que la loi du plus fort est parfois la meilleure. Les Écureuils et les Castors se souviendront longtemps qu'on ne doit pas provoquer des éclaireurs affamés.

 

 

Récit basé sur des événements réels raconté par Jean Lengagne, 4eme du Loup 

 

 

 

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Rédigé par Scoutwebmestre d'Arras

Publié dans #Chroniques du Hoggar

Publié le 10 Décembre 2019

Dans un bois tranquille de l’Allier, deux patrouilles de soldats de l’armée de William Wallace ( le Lynx et le Guépard) se reposaient après une journée de combat intense. En effet, les dernières heures ne furent pas de tout repos, les blessés avaient été nombreux et les doigts des deux mains ne suffisaient plus à les compter. Malgré les bleus et les griffures, la bataille avait été victorieuse et un précieux butin avait été mis à l’abri dans le fortin des clans unis d’Ecosse. Lors de l’intendance, les scouts avaient pu se ravitailler à profusion en troquant les reliques accumulées à la sueur de leurs fronts. Et la Haute Patrouille du Lynx et du Guépard étaient revenus les bras chargés de victuailles.

Les conserves furent dégustées avec appétit sous une chaleur de soir de juillet. Car oui, j’oubliais de te préciser une information cruciale pour la bonne compréhension de ce récit. Depuis le début de camp, les rayons du soleil brûlaient les prairies et tapaient sur les 4 bosses. Après 14 jours de camp, seule une averse avait réussi à apporter un peu de fraîcheur à nos têtes blondes. Lorsque William Wallace réveilla ses troupes, personne ne songea à se prémunir contre une éventuelle pluie. Les ponchos et les bâches avaient cédé leurs places à des T-shirt et autres « Marcels ».

Comme tu l’as surement deviné, un événement allait bousculer le repos de nos chers soldats. En prévision d’opérations nocturnes, les patrouillards du Lynx et du Guépard se couchèrent dès la fin du repas. A quelques hectomètres, l’ennemi fit de même. Car, bientôt, les hurlements des soldats du perfide Roi d’Angleterre Edouard Ier s’estompèrent. Ennemis comme alliés, tous dormaient.

A l’arrivée des émissaires de William Wallace, les scouts étaient prêts. Ils se doutaient de la mission nocturne qui les attendaient.

Alors qu’ils venaient de quitter leur bivouac, une goutte se fit sentir sur leurs épaules puis deux, puis trois. Très rapidement, les gouttes furent indénombrables. Un véritable torrent, digne des moussons indiennes, s’abattait sur les braves soldats écossais. Leurs T-shirt s’alourdissaient de secondes en secondes et la pluie dégoulinait sur leurs visages.

Alors qu’ils avançaient vers le point de rassemblement, des cris se firent entendre. Les soldats anglais, gênés par la pluie diluvienne, ne retrouvaient plus leur chemin. Les cris se déplacèrent vers notre gauche, puis vers notre droite. Mais, ils ne progressaient pas dans la bonne direction. Leurs appels s’éloignèrent et finirent par cesser. Les Anglais s'étaient perdus et avaient renoncé à l’affrontement.

Pendant ce temps, les valeureux écossais arrivèrent en lisière du bois et découvrirent un étang remué par la pluie incessante sur lequel flottait deux feux. Les écossais trempés jusqu’aux os, malgré l’absence de leurs adversaires, se donnèrent à fond dans ce jeu qui consistait à éteindre les brasiers. Mouillés pour mouillés, les scouts n’avaient plus rien à perdre et à protéger. Un chef de Patrouille lança un chant et les voix des scouts répondirent au déluge. Dans l'eau, Renne et Sanglier se démenaient pour protéger les feux et leurs hurlements nous motivaient. Les scouts avec des sourires jusqu’aux oreilles avaient oublié la pluie, les feux diminuèrent et s’éteignirent.

Sur le chemin du retour, les scouts songèrent au bivouac qu’ils avaient laissé quelques dizaines de minutes auparavant. En arrivant, celui-ci était sens dessus dessous. La bâche s’était décrochée, les affaires n’étaient pas protégées, et des sillons s’étaient creusaient sous les tapis de sol laissant couler une eau boueuse.

Les scouts se précipitèrent sur le campement, bien décidés à ne pas subir cet aléa climatique. Des rigoles furent creusées, la bâche raccrochée, les affaires protégées. Le bivouac étant remise en état, les scouts entrèrent dans leurs duvets humides et essayèrent de se réchauffer. Mais la bâche était trop petite, sans parler de ses nombreux trous. Tout bon mathématicien pourra vous démontrer qu’une bâche de 2m/3m pour une dizaine de scouts est trop petite. Les scouts situés sur les extrémités furent régulièrement réveillés par l’eau froide qui avaient traversé leurs duvets. Les tapis de sol furent disposés au-dessus des duvets pour tenter de diminuer l’infiltration de l’eau, sans succès. La nuit fut très agitée pour les scouts. Au petit matin, la pluie cessa et laissa la place à un soleil radieux qui permit le séchage des affaires de chacun.

Cette nuit que nous pouvons qualifier d’humide, laissa à chacun d’agréables souvenirs.

 

Jean Dewas, CT

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