Publié le 30 Novembre 2012

Voici les effectifs des différentes patrouilles pour cette année :

 

  • Loup :

CP : Louis H

SP : Louis B

3e : Aymeric d'A

4e : Arthur A

5e : Paul E

6e : Alexis V

7e : Martin B

  • Lynx :

CP : Benoît H

SP : Audran F

3e : Thomas D

4e : Léopold F

5e : Guillaume L

6e : Jean D

7e : Théodore R

  • Ours :

CP : Conrad J

SP : Quentin L

3e : Jean E

4e : Damien R

5e : Augustin B

6e : Géry V

  • Guépard :

CP : Raphaël de C

SP : Louis L

3e : Luc B

4e : Grégoire C

5e : Arthur D

6e : Yann F

 

FSS, Théophile, CT.

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Rédigé par Scoutwebmestre d'Arras

Publié dans #Activités TCF

Publié le 29 Novembre 2012

Réunion de troupe du samedi 10 novembre

 

Il est 14h quand des acclamations se font entendre dans tout Arras... Quelle est donc la cause de tout cela ? Certainement la sioule acharnée se déroulant au terrain des Coclipats opposant les quatre patrouilles de la Troupe Ière Arras : le Loup et l'Ours défiant le Lynx et le Guépard...

 

Après une partie sans pitié, dans laquelle chacun des patrouillards s'est dépassé, le Loup et l'Ours prirent cependant le dessus et gagnèrent la partie ! Suite à cette partie enragée, deux activités ont été proposé à la troupe pour apaiser le corps et l'esprit. Un atelier chant animé par Louis H et Benoit H et un autre dirigé par Aymeric portant sur la transmission.

 

Ces deux ateliers ont permis aux différents patrouillards de s'améliorer dans ces deux domaines, à coup de sifflet et de chants entonnés gaiement, mais aussi dans le but de préparer l'opération Orage d'Acier. A la fin de la réunion, le CT, Théophile, convoqua les CPs afin de leur soumettre un nouveau défi... Le défi Ascalon ! Il trois parties : une partie portant sur la progression des patrouillards, une autre sur concernant un défi aventure, et une troisième demandant une activité missionaire au cours de l'année. Un défi qui, pour sûr, motivera chaque garçon de la troupe à se dépasser pour que sa patrouille soit déclarée " Patrouille Ascalon "...

Cela laisse présager, encore une fois, une belle année en perspective.

 

 

http://www.teulliac.com/wordpress/wp-content/uploads/2009/06/pierre-joubert-scoutisme-227x300.jpgPar Louis Brasme, SP du Loup.

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Rédigé par Scoutwebmestre d'Arras

Publié dans #Activités TCF

Publié le 12 Juin 2012

Bl-Kateri-Tekakwitha

 

Kateri Tekakwitha (Tekakwitha : « Celle qui avance en hésitant » en langue iroquoise) est née en 1656 à Ossernenon sur les bords de la rivière Mohawk, aujourd’hui dans l’état de New York. Sa mère, Fleur-de-La-Prairie, convertie au catholicisme, était algonquine alors que son père était un Iroquois de la tribu des Mohawk, chef du Clan des Tortues. Ils venaient donc de deux tribus héréditairement ennemies.

Ossernenon, le lieu de naissance de Katéri, avait vu quelques années auparavant le martyre des saints Isaac Jogues, René Goupil et Jean de Lalande, qui font partie des « huit martyrs canadiens », huit missionnaires jésuites français  qui furent tués en Nouvelle-France lors des guerres entre les Hurons et les Iroquois. Ils ont été canonisés en 1930 par le Pape Pie XI.

L'histoire de Kateri Tekakwitha, celle qu’on surnomme le « Lys des Mohawks », rapportée par bribes dans les archives de l'époque, tient presque de la légende.

À l'âge de quatre ans, elle perd toute sa famille suite à une épidémie de petite vérole, et sa vue est affaiblie. Lorsqu'elle en a l'âge, ses parents adoptifs (oncle et tante) l'obligent à choisir un mari. Consternation des siens, elle ne veut épouser aucun des prétendants. Son seul désir est de devenir chrétienne, être baptisée. Jacques de Lamberville, un jésuite, accède à sa demande après six mois de catéchuménat, et elle est baptisée le jour de Pâques en 1676. C'est à son baptême, à l'âge de 20 ans, qu'elle reçoit le nom de Catherine, en iroquois Kateri.

Arrivée à la Mission La Prairie en 1677 après un difficile voyage, elle désire devenir religieuse et convertir la vallée iroquoise. Le 25 mars 1679, elle prononce officiellement le vœu de chasteté et se consacre à Notre-Dame, « La Mère du Grand-Esprit » comme l’appellent les indiens. Elle se trouve transformée dans la prière. Sa piété impressionne les missionnaires jésuites de Nouvelle-France. Sa vie n'est à partir de là plus qu'action de grâce. L'église devient presque son unique demeure. Été comme hiver, avant le soleil, elle se lève à quatre heures du matin et vient s'agenouiller sur le seuil, immobile, en adoration ; elle assiste à toutes les messes et reste longtemps en prière devant le tabernacle ; elle visite les malades, rassemble autour d'elle les enfants, aide les missionnaires…

Quand elle est emportée par la variole le 17 avril 1680, Mercredi Saint, à l’âge de 24 ans, les cicatrices laissées par la maladie sur son visage disparaissent miraculeusement. Elle ne vécut que trois années sur les bords du fleuve Saint-Laurent, mais on lui attribue d'avoir sauvé la colonie de la destruction indienne, la vue de sa tombe ayant effrayé les envahisseurs.

En cette fin de XVIIème siècle, où s'épanouissent le règne de Louis XIV et la grande spiritualité française, une petite âme infiniment discrète, à l'autre bout du monde, s'en va rejoindre le ciel à la rencontre du Seigneur. Une petite âme, dont la vie effacée, empreinte de réserve et de modestie, était toute tournée vers Dieu et vers son peuple pour lequel elle priait sans cesse, suppliant qu'il daigne accueillir pleinement la Bonne Nouvelle.

 

Déclarée vénérable en 1943 par Pie XII, elle avait élevée au rang de bienheureuse en 1980 par le pape Jean-Paul II qui la nomme seconde patronne de L’Eglise des MissionsL'année dernière, la Congrégation pour les causes des saints a reconnu officiellement la validité d'un miracle qui s'est produit grâce à son intercession, une étape essentielle à son accession à la sainteté. Sa canonisation est prévue à Rome par le pape Benoit XVI, le 21 octobre 2012. Kateri Tekakwitha sera la première autochtone d'Amérique du Nord à devenir sainte.

 

Ses reliques sont exposées à Kahnawake, une réserve indienne au sud de Montréal.

On la fête le 14 juillet.

La Compagnie Bienheureuse Kateri Tekakwitha des guides d’Arras est placée sous son patronage.

La devise de toute sa vie était :                   

"Qui est-ce qui m'apprendra

 ce qu'il y a de plus agréable à Dieu

 afin que je le fasse?"

 

 

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Rédigé par Scoutwebmestre d'Arras

Publié dans #Côté spi'

Publié le 1 Juin 2012

    Pour ce weekend, nous sommes partis de bon matin dans les forêts d’Artois, ou nous nous sommes retranchés pour survivre face à la nature. En effet, le minimum vital se résumant à: 1 couteau, 1 gourde et 1 duvet, nous nous dispensâmes de tout autre ustensile dérisoire: pas de gamelle mais seulement quelque branchages pour faire rôtir les poulardes.

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   Pour subsister a la fraîcheur de la nuit nous construisîmes un refuge dont nous seul connaissions le lieu, pour ne pas subir les attaques de certain pirates.

Après le repas, pour maintenir une bonne ambiance nous terminâmes la soirée par plusieurs chants qui nous encouragèrent à affronter la nuit.

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le lendemain de bon matin un affût fut organisé pour observer la diversité faunistique de ces milieux boisés.

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Rédigé par Thomas Delétoille

Publié dans #Patrouille du Lynx

Publié le 27 Mai 2012


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A l’Assaut du fort de Bray !!

 

Après avoir reçu les  missives du roi Jacques VI Stuart d’Angleterre, nous traversâmes la mer des Caraïbes pour s’entrainer au camp de Bray.

Durant notre long périple,  nous fumes  attaqués par une horde de pirates : Nous comprîmes rapidement que le fort de Bray était assiégé par ces brigands !

Arrivés au fort, nous installâmes notre campement et nous partîmes chercher des ressources pour le soir…

La chasse aux Lapins allait commencer !!

La technique était simple, nous devions enfumer le terrier pour que le lapin sorte et que, ensuite, nous l’assommions .Hélas, après de longues heures, le gibier eut raison de nous, nous sommes rentrés bredouilles !

Heureusement, notre chef d’escouade avait prévu des vivres pour le soir.

Les attaques de l’ennemi redoublant, il fallait protéger ce fort à tout prix, nous devions récupérer le drapeau ennemi et le ramener au fort. Ce fut encore une victoire de plus pour les anglais. Un grand banquet fut organisé pour célébrer cette victoire mais nous n’étions pas au bout de nos peines…

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Voila que dans la, nuit, un coup de clairon résonnait, notre chef d’escouade avait disparu ! Il fallait donc au plus vite le libérer et maitriser les ennemis qui  le retenaient.

Après une lutte acharnée, les assaillants repoussés, le fort sécurisé, notre mission s’acheva par une nuit bien méritée !

 

Par Louis Brasme - Reporter du Loup 

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Rédigé par Scoutwebmestre d'Arras

Publié dans #Patrouille du Loup

Publié le 20 Mai 2012

 

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Petit rappel d'une technique que Louis H. a enseigné à la troupe au camp d'été dernier :

 

L’abattage d’un arbre.

 

Au cours d’activités de pionniérisme lors de vos camps, vous allez tous être amenés à couper des arbres. Et si vous ne savez pas comment le faire, si on ne vous a jamais appris, hors de question de vous laisser partir dans les bois la scie dans une main, la hachette dans l’autre ! Car si l’exercice parait simple, il nécessite en réalité un mode opératoire bien précis : abattre un arbre est un Art qui peut se révéler dangereux et on ne fait pas cela de n’importe quelle manière !

En premier lieu, voici établi ci-dessous une série de règles à respecter. Il s’agit pour la plupart de choses que vous savez déjà (en principe...), ou qui relèvent du bon sens, néanmoins l’expérience a montré qu’il était nécessaire de les rappeler :

 

 

Les Huit Règles du Bûcheronnage

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Règle n°1 : Le bois mort est très solide, et bien souvent plus facile à travailler que le bois vert. Ne pas abattre un arbre vert si cela n’est pas indispensable, et si l’on peut disposer de bois mort à la place. Cela vaut pour les installations comme pour les fortins en Grand Jeu, par exemple.

Règle n°2 : Ne jamais travailler seul, mais toujours au moins à deux. Pour une raison de sécurité d’abord, et ensuite parce qu’une scie se manie à deux, chacun la tirant tour à tour sans jamais la pousser (plus efficace, moins fatiguant). Enfin, pour transporter la battens jusqu’au lieu de montage. (Et aussi : transporter les outils, dégager le tronc de la souche, savoir si l’arbre penche, exercer une pression sur le tronc  pour le pousser pendant les coups de scies, etc…)

Règle n°3 : Le scout est économe... On peut réaliser beaucoup de choses avec un seul arbre, pas besoin d’en abattre 10  pour faire une table et des feuillées, par exemple. Tout est utile : perches, piliers, traverses, piquets, batens en tous genre, branches pour faire des chevilles, bois fendu avec des chutes, claies, pieux, têtes d’arbres et branchages pour délimiter le coin de pat’ et le camoufler, faire une clôture, camoufler les feuillées, etc., etc…

Règle n°4 : Le scout est économe et prend soin du bien d’autrui (Art. 9). La forêt appartient à un généreux propriétaire. Le scout en quittant un lieu de camp laisse deux choses : 1/Rien ; 2/Ses remerciements. Assure-toi en partant que le lieu de coupe soit aussi propre qu’il ne l’était en arrivant et qu’on n’y voit pas de traces de ton passage.

De plus le scout aime les plantes et les animaux. Il aime la forêt et ses habitants, donc il la respecte (CQFD). Sinon, il ne devrait pas y aller, et ce ne serait pas un vrai scout. Par conséquent, le bon scout ne se comporte pas comme un « boucher » mais comme un véritable bûcheron. Le bûcheron, lui, connaît les arbres, leurs caractéristiques, leur utilité. Il sait les reconnaître au premier coup d’oeil.

Règle n°5 : Choisir son arbre. Il y a une façon intelligente de couper un arbre. Il faut le choisir. Pas un arbre qui protège les autres plus jeunes de son ombrage, au risque là aussi de faire une clairière. Certains au contraire n’ont aucun avenir car ils poussent trop près d’un autre plus gros, ou gênent les arbres voisins. D’autres sont morts, malades, menacent de tomber, et là il devient impératif de les couper.

Un bon bûcheron qui coupe intelligemment « nettoie » la forêt. Pour ne pas faire une clairière, ne coupe pas tous les arbres dont tu as besoin au même endroit.

Tu choisiras aussi un arbre en fonction de son essence et cela dépendra de ce que tu veux en faire. Certains arbres sont connus pour leur propriété de solidité, par exemple, ou pour leur souplesse, leur résistance à l’eau (installations lacustres), etc…

Dans le même ordre d’idées, tu choisiras toujours en priorité une espèce d’arbre, moins noble, moins rare et moins précieuse qu’une autre. Cela dépendra souvent de ce que le propriétaire ou le garde-forestier te laissera couper.

Règle n°6 : Souche la plus basse possible.

Règle n°7 : « TIMBEEEER ! » Pour avertir de la chute de l’arbre, et aussi pour donner du courage aux autres qui travaillent, ne pas oublier de crier le traditionnel « Timber ! » lorsque l’arbre tombe. (Crier avant que l’arbre ne soit par terre, au moment où il commence à vaciller. Pas après la chute : ça ne sert à rien !)

Règle n°8 : hachette=seconde classe. Si l’usage de la hachette est réservé au scouts de 2nde Classe, savoir s’en servir fait partie des épreuves pour obtenir sa 2nde Classe. De fait, il faut avoir appris à s’en servir pour pouvoir s’en servir (quoi de plus logique ?). à Faire des binômes novice/scout expérimenté pour que l’un apprenne à l’autre à manier les outils et leurs techniques. Concernant ce point, le port et l’usage de la hachette, cela fera l’objet d’un prochain article.

 

ABATTAGE D'UN ARBRE

 

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CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR L'AGRANDIR

 

1 – Choisir la direction dans laquelle on veut abattre l’arbre. S’assurer que la chute ne détériorera pas d’autres arbres, clôtures, etc…

 

2 – Dégager le tronc de toutes les branches, broussailles voire arbustes qui pourraient gêner le travail.

 

3 – Pratiquer une entaille le plus bas possible et du côté où l’on veut que l’arbre tombe. Cette entaille doit donc atteindre et dépasser le cœur du bois. Sa profondeur doit donc être supérieure à la moitié du diamètre du tronc (fig. 26). Le fond de l’entaille servira de point de rotation de l’arbre dans sa chute. Son orientation a donc la plus grande importance, surtout pour les gros arbres.

Figure 27 : Pour réaliser l'entaille, donner un coup de scie profond horizontalement (face H) puis faire sauter le bois de l'entaille à la hachette en donnant des coups obliques (face O). Si certains éclats de bois ne veulent pas se détacher, les faire sauter en donnant des coups de hachettes horizontaux comme en B.

 

4 – Pratiquer une deuxième entaille sur la face opposée du tronc et un peu au-dessus de la première. Lorsque cette entaille sera suffisante, l’arbre devra tomber de lui-même.

Souvent un simple trait scie suffit à la place de cette deuxième entaille.

 

5 – Il est aussi dangereux de se tenir du côté opposé à la chute que du côté où l’arbre sera abattu. On doit toujours se tenir sur le côté. En effet, le centre de gravité de l’arbre se trouve placé très haut. Il s’ensuit qu’au moment de la chute, dès que l’arbre a atteint un certaine inclinaison, il ne pivote pas toujours autour de la base du tronc, mais autour de son centre de gravité. La base du tronc se trouve ainsi violemment déportée en arrière. Ce recul a la force d’un véritable coup de bélier (fig. 28). Il faut donc impérativement se placer sur le côté, hors du plan de chute de l’arbre.

Il est prudent d'utiliser une corde haut placée dans les branches de l'arbre pour guider sa chute.

 

6 – Si ce n’est pas déjà le cas, rendre la souche propre, coupée à ras le sol. La camoufler avec de la terre, de la mousse ou des feuilles mortes.

 

7 – Ebranchage : il faut ensuite dégager le houppier, c’est-à-dire débarrasser le fût principal des branches, branchages et feuilles.

-Pour que le bois n'éclate pas, le coup de hachette ou de serpette doit porter à la base de la branche, à l'extérieur de la fourche et non à l'intérieur par le creux (fig. 24).

-Un arbre abattu doit donc être ébranché à partir des basses branches et en remontant vers le faîte, dans le sens de F (fig. 25).

-Il faut se tenir dos à la tête de l'arbre, les deux pieds du côté opposé à celui où l'on porte les coups de hachette (et non à cheval au-dessus du tronc!).

 

8 - Laisser le lieu propre et impeccable (cf. règles n° 3 et 4).

 

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 « En tant que Scout, vous êtes les gardiens de la forêt. Un scout n'endommage jamais un arbre avec son couteau ou une hache. Il ne faut pas longtemps pour abattre un arbre, mais il faut de nombreuses années pour en faire pousser un. Un scout ne fait tomber un arbre que pour une bonne raison - et pas seulement pour pouvoir utiliser sa hache. Pour chaque arbre abattu, deux devraient être plantés. »

Lord Baden Powell

 

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Rédigé par Scoutwebmestre d'Arras

Publié dans #Techniques

Publié le 10 Mai 2012

 

Le P. Jacques Sevin (1882-1951), prêtre jésuite d’origine lilloise, fondateur du Scoutisme Catholique en France, franchit une nouvelle étape vers la béatification.

 

    En effet, le 10 janvier dernier au Vatican, les évêques et les cardinaux membres de la Congrégation des causes des Saints ont reconnu l’héroïcité des vertus du Père Sevin. Ce statut de « Vénérable » a été validé par le Pape Benoît XVI, hier, le 10 mai 2012.

    La cause de béatification de ce Serviteur de Dieu* avait été introduite à Rome en 1989. Pour que celle-ci suive son cours et que le Père Sevin soit ainsi déclaré « bienheureux », il faudra pour cela la reconnaissance d’un miracle attribué à son intercession.

    C’est une très grande nouvelle pour le scoutisme catholique, et cette première étape vers la béatification renforce la conviction que la spiritualité scoute proposée par le Père Sevin, qui est au coeur de ce que nous vivons chez les SUF, a une importance incontestable auprès de la jeunesse.

 

Le père Sevin : un éducateur de génie

 

36058570    Tout débute en 1913, lorsque le jésuite Jacques Sevin rencontre Lord Robert Baden-Powell, fondateur du scoutisme. De ce jour naissent entre les deux hommes une véritable amitié et admiration réciproques qui iront croissant avec les années et feront dire à Baden-Powell : « La meilleure réalisation de ma pensée est celle d’un jésuite français ».

 

    Dans sa lettre pour le centenaire du scoutisme, le Pape Benoît XVI mentionnait déjà avec Baden-Powell celui que les Scouts appelaient "Renard Noir" : 

"Fécondé par l’Évangile, le scoutisme est non seulement un lieu de croissance humaine vraie, mais aussi le lieu d’une proposition chrétienne forte et d’une véritable maturation spirituelle et morale, ainsi qu’un authentique chemin de sainteté; il sera bon de se rappeler, comme le soulignait le Père Jacques Sevin, sj, fondateur du scoutisme catholique, que    «la sainteté n’est d’aucun temps ni d’aucun uniforme particulier»."

 

à Retrouvez la vie du Vénérable Père Sevin sur Scoutopédia : BIOGRAPHIE

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*Est appelé Serviteur de Dieu un homme ou une femme (Servante de Dieu) dont le procès de béatification est en cours. Le Serviteur de Dieu est ensuite déclaré Vénérable  à la suite d’un décret d’héroïcité des vertus ou de martyre, puis honoré par le titre de Bienheureux lors de la béatification, après une confirmation d’au moins un miracle attribué à son intercession après sa mort ou accompli de son vivant. Un martyre est considéré en soi comme un miracle. Pour la canonisation, qui donne le titre de Saint, il faut, entre autres, qu’un miracle ait eu lieu après la béatification.

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Rédigé par Scoutwebmestre d'Arras

Publié dans #Côté spi'

Publié le 9 Mai 2012

 

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Mettez à l'épreuve votre connaissance du morse en faisant le test de Morse!

Un outil de plus pour améliorer la niveau technique de la troupe en Transmission!

 

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Cliquez sur la bannière pour faire le Test de Morse

 

Voilà un excellent moyen d'apprendre le code morse et de s'entraîner à la traduire! Très rapide et très pratique, vous deviendrez après quelques essais incollables sur le morse! 

(En connaître l'intégralité fait partie des épreuves pour obtenir la Seconde Classe...)

Sur ce site réalisé par La Boussole, l'annuaire scout sur internet, vous trouverez également d'autres éléments pour parfaire votre maîtrise du langage codé, notamment "l'antisèche morse", et d'autres méthodes pour apprendre à décoder facilement. Le test en ligne lui vous permettre non seulement d'apprendre le code mais aussi d'acquérir le "réflexe morse", que tout bon scout se doit d'avoir! En effet vous pouvez augmenter la difficulté en augmentant le nombre de questions et en diminuant le temps de réponse pour mettre à l'épreuve votre rapidité.

 

Alors, parés à recevoir? "-.-" ("K" = Transmettez)*

 

Un lien permanent figure désormais tout en bas du blog! (cliquez sur la bannière pour retrouver le test de morse)

 

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*Le Test de Morse est très basique et ne teste que la connaissance des chiffres et des lettres en morse, et non pas de mots ou de phrases entières, ni les signaux spéciaux utilisés lors des transmissions. Pour ces derniers, un atelier préparé par un transmetteur sera nécessaire pour réapprendre les techniques de Transmission et être ainsi capables d'organiser, par exemple, un relais optique et relever le défi Orages d'Acier

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Rédigé par Scoutwebmestre d'Arras

Publié dans #Techniques

Publié le 26 Avril 2012

 


 
Il y a 20 naissait un mythe, une légende.
 

Durant l'année 1991-1992 étaient créées deux patrouilles libres d'Arras rattachées à la Troupe 1ère Douai - St Ignace de Loyola, déjà forte de cinq patrouilles. Ces P.L. avaient pour totem le Loup et le Lynx et furent placées sous le patronage du Bienheureux Charles de Foucauld. 

 
Le premier camp d'été eut lieu à Favayrolles, sur les hauteurs de Carcassonne, au mois de juillet 1992, avec la troupe de Douai. 7 patrouilles, 50 scouts, l'Aventure était lancée!

 
Beaucoup de temps a passé depuis les premiers foulards noirs de la 1ère Arras et nombreux sont les scouts qui sont passés à travers ses rangs. 20 ans plus tard, la TCF compte désormais quatre patrouilles. Avec elles et la grâce de Dieu, la Troupe 1ère Arras vivra encore de longues et belles années, entrainant dans son sillage des générations de garçons désireux de vivre l'Idéal Scout.

 
Cette année, pour fêter son anniversaire et les 20 ans du Groupe Saint Vaast, la TCF a retrouvé ses anciens à la maison diocésaine le 24 mars dernier. Cette journée mémorable fut l'occasion de leur rendre hommage et de montrer aux générations futures par où leurs aînés sont passés, à travers des témoignages et l'histoire de la troupe. Retrouvez toutes les photos de l'évènement en cliquant sur le lien ci-dessous :
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Album photo des 20 ans de la TCF et du Groupe St Vaast


 
Merci aux fondateurs de la troupe et du Groupe St Vaast, Merci aux SUF de Douai d'avoir été là pour les scouts d'Arras il y a 20 ans. Merci à tous nos anciens, à ceux qui sont venus et aussi à ceux qui n'ont pas pu venir, à tous ceux qui nous ont aidé à retracer l'histoire de la TCF. Merci à la Maison Diocésaine de nous avoir accueilli. Merci également à la maîtrise de Groupe et au Clan, et enfin merci à tous les scouts, guides, louveteaux et jeannettes d'Arras pour votre enthousiasme et votre joie de vivre.
 
Longue vie à la TCF!

 
 
S'il plaît à Dieu...       Toujours!

 

 
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La Troupe et le Clan avec les anciens

 

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Rédigé par Scoutwebmestre d'Arras

Publié dans #Actualités du blog

Publié le 23 Avril 2012

 

Saint Georges, patron des scouts, priez pour nous!

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Bonne fête à tous les scouts!

 

 

Voici comment B-P raconte la vie de Saint Georges dans son livre "Pour Devenir un Homme" :

 

« Saint Georges est le patron de la cavalerie et des Eclaireurs. Voici son histoire :

Saint Georges naquit en Cappadoce en l'an de grâce 303.

Il s'engagea comme soldat dans la cavalerie à l'âge de dix-sept ans, et s'acquit bientôt une renommée de bravoure.

Certain jour il arriva à une cité nommée Sélem, près de laquelle vivait un dragon à qui, quotidiennement, il fallait donner en pâture l'un des habitants, tiré au sort.

Le jour où saint Georges arriva, le sort avait désigné la fille du roi, Cléolinde. Saint Georges résolut de ne pas la laisser mourir, il sortit, attaqua le dragon qui vivait dans un marais des environs, et le tua.

Quelque temps après, il revint à sa ville natale et trouva, affichée à la place publique, une proclamation de Dioclétien contre les chrétiens. Saint Georges l'arracha et la foula aux pieds. Il fut arrêté pour cet acte, jugé et condamné à mort.

Pour la Chrétienté, il devint un saint.

 

CHAQUE ECLAIREUR EST UN SAINT GEORGES

 

Saint Georges était l’image typique de ce que devrait être un Eclaireur.

Cela revient à dire que, en face d’une difficulté ou d’un danger, si grand qu’il lui parût, même sous forme de dragon, il ne l’évitait ni ne le craignait mais courait sus de toute la force qu’il pouvait mettre en lui-même et en son cheval. Bien qu’insuffisamment armé pour une telle rencontre, n’ayant qu’une lance, il chargeait, faisait de son mieux, et finalement réussissait à vaincre une difficulté à laquelle personne n’osait s’attaquer.

C’est exactement la façon dont un Eclaireur devrait envisager une difficulté ou un danger, si grand ou terrifiant qu’il lui paraisse, et si mal équipé qu’il soit pour la lutte.

Il faut qu’il s’y lance avec courage, avec confiance, en employant toute sa force pour essayer de vaincre, et il est probable qu’il réussira. »

 

Lord Robert Baden-Powell of Gilwell, in Adventuring to Manhood, 1936

 

Ndlr : le dessin de Saint Georges est de BP lui-même, extrait de son livre. Il s'intitule : le "Saint Georges moderne"

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